mercredi 13 octobre 2010

OPERATIONS EN HELICOPTERES

Les opérations se suivent les unes derrière les autres et pas forcément en camions et à pieds. Nous avons droit à quelques déplacements en hélicoptères Sicorsky. Les camions nous emmènent à l’héliport qui n’est pas très loin. Les engins nous attendent en rang d’oignon sur le terrain. Les rotors tournent déjà et nous embarquons illico avec armes et sac à dos.
Il y a une rangée de sièges de chaque côté. Nous sommes dos à la carlingue. Je ne me rappelle plus à combien nous montons dans l’appareil : une douzaine. Il faut donc huit à dix hélico pour nous transporter. La porte extérieure reste ouverte en permanence.
J’ai eu l’occasion de me retrouver assis à côté de cette porte.
Je n’étais pas du tout rassuré. J’ai toujours eu une certaine appréhension du vide. En vol c’est assez impressionnant les premières fois mais c’est comme tout : on s’y fait.
Il n’y a pas de séparation entre la carlingue et les pilotes. Le poste de pilotage est surélevé par rapport au reste. Ils sont deux aux commandes.
Le décollage est assez pénible. Quand le moteur est à plein régime, l’hélico vibre de partout. Le bruit est assourdissant. On a l’impression que tout va se déglinguer. Le pilote tremble pour tenir le manche.
La première fois, pour notre baptême, abstraction faite du bruit intérieur, je suis sûr qu’on entendrait une mouche voler. Tout le monde serre les fesses. Par la suite la routine s’installe et cela devient une habitude comme le reste. Dès que nous décollons ça va nettement mieux pour devenir presque agréable.
La vue est belle quoiqu’un peu vertigineuse. Attention, ne nous leurrons pas, nous ne sommes pas vraiment en promenade.
La suite, et donc l’atterrissage, n’est pas mal non plus. En fait d’atterrissage, la plupart du temps on ne peut pas à cause du terrain montagneux : trop de cailloux et de rochers. L’hélico se stabilise à une certaine hauteur du sol et on saute. Bonjour les dégâts. N’oubliez pas que j’ai un certain poids sur le dos : sac et arme personnel plus musette de chargeurs FM.
A chaque fois c’est pareil, je finis mon saut avec les genoux qui portent sur les cailloux. A surveiller pour voir si ça ne s’infecte pas : ça ne l’a jamais fait.
Quand je vous disais que nous étions solides.

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